Amalgame
Pour l’imprimeur, le jeu consiste à faire rentrer sur une même feuille le maximum de produits à imprimer en réduisant les espaces vides.
Avant l’amalgame, les imprimeurs appliquaient une technique appelée l’imposition. Réalisée manuellement, le principe était le même : monter sur la même plaque le recto et le verso d’un produit à imprimer, qu’il s’agisse d’une carte postale ou d’une brochure. De cette manière, on économisait le nombre de plaques produites et on pouvait diminuer le prix de l’unique produit imprimé.
L’arrivée des nouveaux logiciels au début des années 2000 a fait évoluer la technique. Depuis, c’est un algorithme qui évalue toutes les variables. Il analyse également la liste de produits à imprimer pour décider des meilleures combinaisons possible. Ce processus nécessite quand même un dernier contrôle par un opérateur.
La variable la plus importante reste le type de papier. En effet, on regroupe uniquement les produits devant être imprimés sur le même type de papier. Il faut ensuite prendre en compte les dimensions des produits à imprimer, le nombre d’exemplaires et le délai demandé.
L’amalgame permet à l’imprimeur d’imprimer plusieurs projets en simultané. Ainsi, il réalise une économie autant financière qu’environnementale. En effet, en réduisant l’utilisation de papier, on réduit sa production, on préserve des forêts, on réduit le nombre de transports pour acheminer le papier …